Deux grands projets sont conduits autour de Manamadurai, dans le District de Shivaganga, afin de participer aux objectifs suivants :

  • Supprimer l'illettrisme de la nouvelle génération.
  • Assurer aux pauvres un niveau de vie raisonnable, qu'ils " se lèvent et marchent " par leurs propres moyens, grâce à l'épargne.
  • Créer une unité entre les populations et une société sans caste.
  • Promouvoir la solidarité des femmes dans les milieux ruraux pour les aider à s'assumer et à combattre le système de dot.
  • Aider les enfants poliomyélites à avoir des conditions de vie meilleure et à s'assumer dans le futur

 

Le suivi de ces projets est assuré par Thanappan.

Thanappan, le père Ceyrac et les efants du centre pour enfants poliomyélites.

Thanappan a connu très jeune le Père Ceyrac : cette rencontre fut décisive pour lui. Il en parle en ces termes :

" J'ai rencontré un homme d'une grande noblesse de par sa simplicité, sa gentillesse, son amour et son affection, pensant toujours aux autres, spécialement aux pauvres, aux enfants de la rue, aux lépreux et aux enfants poliomyélites ; il se nomme Révérend Père Ceyrac.
Je l'ai rencontré en 1968, à l'âge de 13 ans, dans mon village natal de Vedanthangal. A cette époque, j'aidais une infirmière écossaise, Elisabeth R, Meclean, en servant de traducteur auprès des malades.
Je suis issu d'une famille pauvre. Mon père, charpentier, devait nourrir 9 enfants. Avec son petit salaire, nous avions difficilement un repas par jour. J'en ai gardé un souvenir difficile. Le Père Ceyrac a pris en charge ma scolarité et ma pension. A la sortie du collège, souhaitant arrêter mes études, j'ai demandé au Père Ceyrac de m'aider à trouver un travail, ce qu'il a refusé, estimant qu'il était préférable que je continue. Toutefois, conscient de ma motivation, il m'envoya dans différents Etats de l'Inde, au sein d'associations dont il était en charge, afin de parfaire mes connaissances.
Finalement, je suis arrivé à Manamadurai en 1981, pour continuer l'opération " Milles puits ". A cette époque, le Père Ceyrac était en Thaïlande dans des camps de réfugiés. Il n'est revenu qu'en 1993.
Je suis particulièrement heureux et fier de travailler pour lui. Le gouvernement français l'a honoré du titre de Chevalier de la légion d'honneur pour ses actions sociales. Il est vrai qu'il a travaillé et donné toute sa vie pour le peuple de l'Inde. Je ne connais pour l'instant personne qui pourrait remplacer notre "Sami" Ceyrac. "


 

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